Art, couleur et construction

La centrale des négoces indépendants CMEM a initié cette année avec le Studio SCH un partenariat entre ses fournisseurs et de jeunes artistes pour exprimer le bâtiment de demain autour de l'art. Un pari artistique auquel MAPEI était ravie de participer, avec l’illustratrice Johanne Licard.


Illustratrice installée dans la campagne nantaise, Johanne Licard a d'abord étudié le cinéma avant de se tourner vers le dessin. Elle en a gardé un goût pour les ambiances cinématographiques et les moments suspendus : quand les yeux se ferment, que la lumière change, que les ombres s’allongent… Elle crée des images chaleureuses et apaisantes, qui amènent à faire un pas de côté en les regardant

Qu’est-ce qui vous a plu dans cette collaboration artistique avec un industriel du bâtiment ?

Johanne Licard : J'ai aimé être confrontée à un domaine complètement nouveau, qui est assez éloigné de mes travaux habituels. Ce qui entretient une forme de curiosité, de défi et m'oblige à me renouveler. C’est très stimulant ! D'autant plus que c'est assez inattendu de voir de l'illustration dans un domaine technique comme celui de l'industrie du bâtiment.

Que vous a inspiré MAPEI ?

Ce qui m’a marquée c’est que MAPEI propose énormément de produits pour le bâtiment et contribue à beaucoup de grands chantiers. Mais malgré tout, une partie de ce travail reste dans l'ombre pour le grand public. Un de leurs slogans m'a vraiment interpellée : "C'est ce qui ne se voit pas qui compte le plus". J'aimais bien cette idée d'aller regarder ce qui fait tenir debout les bâtiments qui nous entourent au quotidien.

Pourriez-vous nous décrire ce que vous avez souhaité transmettre à travers cette œuvre ?

J'avais avant tout envie de mettre en lumière ces hommes et femmes qui travaillent dans le bâtiment, de montrer le côté noble de ces métiers. On représente rarement les acteurs de ce secteur avec une volonté esthétique alors qu’un grand nombre d’entre eux sont de vrais artistes. C’est notamment ce que j’ai voulu retranscrire à travers l’arbre travaillé mosaïque, un artisanat délicat qui me touche particulièrement. Et il y a aussi le clin d’œil à l’ADN sportif de MAPEI avec le vélo !


Votre œuvre a été déclinée sur une paire de sneakers pour le lancement des mortiers colles de MAPEI. Comment avez-vous abordé ce nouveau support ?

C'était très stimulant d'imaginer cette déclinaison, cela m'a fait travailler mon illustration différemment, en jouant avec la composition pour transformer certains éléments en motifs. Et puis j'avais à cœur de proposer un modèle de sneakers unisexe, qui casse les codes masculins qu'on peut facilement associer au monde du bâtiment, en ramenant des couleurs chaudes et une part de délicatesse dans la finesse de l'architecture et du feuillage.

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