la personne interviewée
Pirmin Nünlist
Conseil en matière d'objets et de planification Céramique, mosaïque et pierre naturelle

Depuis un quart de siècle, Pirmin Nünlist a fait sa place chez Mapei. Sa passion pour le métier s’est révélée après un apprentissage d’employé de commerce qui l’a amené à découvrir l’univers du carrelage. En 25 ans, non seulement la branche a évolué, mais les méthodes de travail aussi. Dans cette interview exclusive, Pirmin nous parle de son expérience chez Mapei, devenue sa deuxième famille.

Mapei: Quelle est ta formation?

Pirmin Nünlist: En fin d’apprentissage j’ai pu obtenir mon diplôme d’employé de commerce et j’ai ensuite exercé cette fonction dans différentes branches pendant 17 ans. J’ai notamment passé environ huit ans chez un carreleur qui m’a donné l’occasion d’aller aider sur les chantiers. Cette immersion dans l’univers du carrelage m’a tellement plu qu’aujourd’hui encore j’y trouve du plaisir.

Comment es-tu arrivé chez Mapei et depuis quand y travailles-tu?

J’ai travaillé ensuite quelque temps chez un vendeur de carrelage régional, puis comme représentant chez un vendeur de carrelage plus important, présent partout en Suisse. Je ne vendais pas que du carrelage, j’ai aussi vendu des produits Mapei dans la région de Soleure et de Berne. J’étais fasciné par les produits de pose et le bon rapport qualité-prix du mortier-colle Keraflex. Cela m’a poussé à accepter l’offre du directeur de Mapei de l’époque, Fredy Liniger, et d’intégrer les rangs de Mapei.

Quel est ton emploi du temps au quotidien?

Si tu es en déplacement et que tu travailles pour la clientèle, le maître mot est l’autodiscipline. Ma journée de travail commence avant 6 h 30 et se termine généralement vers 17 h, à moins que le soir je participe à un événement.

Mon travail consiste à trouver des prospects, à augmenter mon chiffre d’affaires, mais je me concentre aussi sur mon activité de conseiller. Je soutiens les carreleur·se·s et les architectes en leur fournissant des recommandations écrites et spécifiques pour leur projet. Je leur propose des systèmes qui leur permettront d’obtenir un résultat fiable et de qualité.

Et il y a 25 ans, à quoi ressemblait ton emploi du temps?

Quand j’ai commencé chez Mapei en 1998, on m’a confié mon premier Natel. Notre Google Maps était à l’époque la carte routière. Nous arrivions dans la localité des client·e·s, allions au kiosque acheter une carte qui nous permettait de trouver son adresse.

Quels sont les défis d’autrefois et ceux d’aujourd’hui?

À l’époque, beaucoup de choses étaient «plus simples». Les produits de pose étaient moins nombreux et le format des carreaux était de 30 × 30 cm max. En règle générale, on posait du carrelage partout au sol dans les logements. Aujourd’hui, on pose des grands formats qui doivent être collés avec des mortiers-colles spéciaux et, généralement, on ne pose du carrelage plus que dans les salles d’eau. La gamme de produits pour la pose est adaptée aux nouvelles configurations et elle s’est énormément diversifiée. Toutefois, rechercher l’adresse d’un client est aujourd’hui beaucoup plus facile grâce au GPS.

Qu’est-ce qui te plaît particulièrement chez Mapei?

Mapei est une des rares entreprises internationales à avoir conservé sa structure familiale pendant toutes ces années. L’organisation repose sur une hiérarchie horizontale et entre nous, les relations sont très collégiales et respectueuses – comme dans une famille.

Quel rôle joue le travail d’équipe?

Je ne peux pas m’imaginer le travail sans l’équipe. Bien sûr, un conseiller technique est livré à lui-même dans son travail proprement dit, mais il a besoin du soutien d’une équipe à qui s’adresser avec ses questions pour une application, pour des produits, pour des client·e·s, pour comparer des projets ou motiver un collègue quand les choses ne se déroulent pas comme prévu. Notre équipe de la région Mitte (BE, SO) est formidable pour ça!

Peux-tu nous parler de ton plus beau chantier?

Le plus bel ouvrage n’existe pas. Chaque projet a son charme. Je mentionnerais toutefois ma maison construite avec beaucoup de produits Mapei. Les piscines et les centres de bien-être, le complexe sportif de Gstaad, par exemple, les thermes bien-être FORTYSEVEN de Baden et la piscine Neufeld à Berne sont mes favoris.

Quel est le plus grand défi dans ton travail?

Être à la hauteur de mes objectifs car je me suis fixé la barre très haut. J’essaie toujours de trouver un équilibre entre le suivi de ma clientèle et le suivi des ouvrages.

Un conseil que tu peux donner aux générations actuelle et future?

Favorisez les contacts avec les client·e·s et ayez confiance en vous. Un conseiller technique (homme ou femme) réussit s’il sait se vendre lui-même. Soyez convaincant par votre fiabilité, votre savoir, votre serviabilité, votre entregent et affirmez votre sens de la négociation. Restez positif même par temps de crise, car il y aura toujours des chantiers.

Comment Mapei peut-elle garder le cap?

J’espère que la direction de Mapei va rester encore longtemps une structure familiale et qu’elle continuera à être perçue comme interlocutrice de confiance à la pointe de la technique dans le domaine de la construction.

Peux-tu caractériser Mapei en quelques mots?

Entreprise familiale prospère formidable.

Peux-tu nous révéler ce que tu as prévu pour ta retraite?

Je ne suis pas encore complètement à la retraite. Je travaillerai encore deux jours par semaine l’an prochain pour Mapei, apporterai des conseils techniques et rédigerai des textes de soumission. Sinon, je me réjouis de regarder mon Natel pour autre chose que pour le travail, mes journées ne seront plus rythmées par des rendez-vous professionnels et je pourrai me détendre. Je suis sûr que je ne m’ennuierai pas.

«Soyez convaincant par votre fiabilité, votre savoir, votre serviabilité, votre entregent et affirmez votre sens de la négociation.»

Un grand merci à Pirmin pour l’interview.

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